[WX500] Stormscope

Le stormscope est un instrument embarqué permettant la détection des décharges électrostatiques, air-air et air-sol (éclairs) associés aux orages. En vol VFR ou IFR, il permet de déceler jusqu’à 200nm, les clusters de décharges électriques révélant les cellules matures, dont l’évitement est une absolue nécessité pour la sécurité du vol. Le stormscope présente comme atout principal un fonctionnement en temps réel, permettant une prise en compte instantanée de la situation météorologique et de son évolution. Par ailleurs, il ne souffre pas du phénomène d’atténuation qui affecte les radars embarqués, c’est à dire qu’une cellule proximale ne risque pas de masquer une autre cellule, plus distante, qui se tiendrait derrière.
Les données recueillies sont asservies au cap suivi par l’appareil, et peuvent être présentées isolément ou en surimpression sur le fond de carte. Plus important, la route du plan de vol apparaît tracée en magenta, ce qui permet une analyse immédiate de la situation, y compris pour la suite du vol.

La principale limite du stormscope tient à son mode de fonctionnement: ce sont les décharges électrostatiques qu’il détecte, et non les gouttelettes contenues dans l’air. Autrement dit, une cellule nuageuse en début de formation, peu active et donc peu « électrique », passera inaperçue. Pour pallier à cela, les données du stormscope seront idéalement associées à celles du radar météo obtenu par voie satellite (ADL120).

Une étude plus détaillée concernant l’utilisation du stormscope est disponible ICI (Why use a Stormscope ?).

SUPPLEMENT AU MANUEL DE VOL (AFMS): AFM S4-1 STORMSCOPE WX-500

IMG_3058

Stormscope affiché isolement sur le MFD du G1000. On note que la portée atteint 200nm, et que les décharges détectées apparaissent en fonction de leur gisement par rapport à l’appareil. On aperçoit également le plan de vol entre LFTF et LFMA.

IMG_0157

Panorama satellite du système météorologique associé à l’image électrostatique ci-dessus (stormscope). On voit que le stormscope décèle les cellules matures les plus à risques, sans être en mesure de visualiser le reste des zones de précipitation. Il sera donc idéalement associé aux données radar (précipitation) obtenues par voie satellitaire (Iridium).